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CMN

08/11/2013

Larrive aux CMN, dans le cadre de contrats de sous-traitance ou dintrim, de main duvre trangre, provoque une motion certaine. Je laisse chacun apprcier en conscience le comportement de ceux qui utilisent ce sujet des fins de politique politicienne. En revanche, eu gard la situation de lemploi en France et dans le Nord-Cotentin, je peux comprendre cette motion et quelques explications simposent. Les CMN ont sign en septembre un contrat important pour le Mozambique. Ce contrat a t obtenu par les seuls efforts dIskandar SAFA, actionnaire des CMN, et de lentreprise. 24 navires de pche et 6 navires dassistance sont raliser dans une enveloppe financire et des dlais trs serrs imposs par le client. Pour respecter cette enveloppe financire, les CMN nont pas dautres solutions que de recourir des socits trangres, dont les cots de production sont trs infrieurs aux cots franais, pour la ralisation dune part significative des fabrications. La dmarche des CMN en la matire est loin dtre une premire dans lindustrie navale franaise, civile ou militaire. Ainsi, depuis plusieurs annes, certains sites de DCNS accueillent des personnels polonais, roumains ou lituaniens, qui travaillent sur des marchs publics, par exemple celui des nouvelles frgates de la Marine Nationale. Dautres travaux, par exemple sur les paquebots de STX Saint-Nazaire ou pour la base navale de Brest (ralisation de portes tanches) ont galement t raliss par ces personnels. Cette liste nest bien sr pas exhaustive et, pour preuve dailleurs, le contrat forfaitaire confi par les CMN la socit lithuanienne LITANA ne reprsente que 6% de son chiffre daffaire ralis en 2013 en France. La viabilit des CMN et de ses emplois franais dpend de la comptitivit des offres commerciales et du respect de lquation des contrats une fois ceux-ci obtenus, dans un contexte de guerre conomique internationale.

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