L’acuité du design
andis que Frédéric Beausoleil fonde sa marque de lunetterie de luxe en 1987, l’entrepreneur Daniel Abittan monte Grand Optical et Générale d’Optique. En 2010, les deux hommes unissent leurs expériences dans une C’est en puisant dans l’art que Frédéric Beausoleil va inventer les codes design de la marque. Amoureux des matières, il travaille aussi la corne de buffle ou le chaume de bambou. Sa nouvelle folie? Le magnésium. Le plus léger des métaux offre des propriétés exceptionnelles (il entre dans la composition de la coque des MacBook Pro ou de châssis de Mercedes). Ou encore le béta-titane, pour des lunettes d’une finesse absolue, futures rivales (pévues pour septembre) des montures en Inox plié, influencées par le travail de Jean Prouvé sur la tôle. Frédéric Beausoleil était déjà bon sculpteur quand il commença son apprentissage auprès d’un maître lunetier parisien. Il y a appris à façonner une lunette à la main de A à Z, et a, par la suite, travaillé sur des solaires pour Cartier et pour Louis Vuitton (période Marc Jacobs). Aujourd’hui, cette expertise permet à Acuitis de proposer du sur-mesure fabriqué manuellement à Nantes. À la tête du studio de création de la holding (laquelle a englobé sa marque), le directeur artistique livre 50 modèles de solaires et près de 100 montures pour verres optiques par an. C’est, pour les 83 maisons de la chaîne Acuitis, une mine pour chausser les nez en beauté.
