Colos : naissance d’un mythe
’ascension est fulgurante. En seulement six années d’existence et déjà une dizaine de collections, Colos n’a pas tardé à se faire remarquer en sollicitant l’avant-garde explique la direction. Mais, avec pour directeur artistique Tiziano Barachino, qui signe régulièrement les stands de Vitra, les collaborateurs sélectionnés ont des profils aussi talentueux que prometteurs. Dernièrement, c’est au Japonais Jun Yasumoto que la marque s’est associée pour créer la gamme « Villa », une chaise et un fauteuil entièrement métalliques, inspirés des sièges en rotin des terrasses parisiennes, accompagnés d’une table tout récemment dévoilée à Milan. Et pour la collection « Stecca », une famille d’assises aux formes fluides et simples, Colos a fait appel au Français Alban Le Henry, ancien assistant des frères Bouroullec. Jeremiah Ferrarese, Christoph Jenni, Fabian Schwaerzler ou Francesco Meda: au fil des collaborations, le fabricant développe un mobilier caméléon, destiné au résidentiel comme aux restaurants, à l’indoor comme à l’outdoor. Uniquement des sièges et des tables au design attrayant et soigné, qui peuvent s’adapter à tous les contextes. Si Colos est aujourd’hui distribuée dans une quinzaine de points de vente en France, son activité reste majoritairement contractuelle. Elle participe par exemple, en ce moment, à l’aménagement du Crous de Grenoble. En se positionnant comme un révélateur de talents, le jeune label italien récolte déjà les fruits d’une audace payante. Car sa fraîcheur contagieuse ne passe pas inaperçue et séduit désormais nombre d’architectes et de prescripteurs à travers toute l’Europe.
