FEMMES DE TÊTE
et les royaumes du monde, de Napoléon et de l’impératrice Joséphine aux maharajahs jusqu’aux illustres d’aujourd’hui, invite à pénétrer son imaginaire. Après « Brillantes Écritures » décrivant les affinités littéraires et «. Le jeu des lumières, la perfection des moindres détails, le grain des peaux… tout ce qui confectionne l’image contraste avec l’irrévérence du port de ces hautes créations joaillières en bijoux de tête, questionnant le rapport du corps, la transgression des codes, la définition de ses propres règles. En encadrant ses photographies dans des cadres du XVe au XVIIe siècle prêtés par la maison Lebrun et en les plaçant au côté de dessins historiques de Joseph et Marcel Chaumet, la maison se remémore que l’audace créative la définit. Roi de la Belle Époque, Joseph Chaumet dessinait des aigrettes qui se posaient, déjà, en 1910, dans les cheveux, des bijoux d’épaule et des parures transformables. Chaumet bien avant les couturiers offrait à celles qui portaient ses créations une liberté d’attitude, une part d’inventivité. Bijoux de tête pour ports de reine. Dans les images de Julia Hetta, les colliers de Haute Joaillerie se font bandeaux, les sautoirs « Jeux de Liens » et « Liens Séduction » se portent en bandoulière ou en bracelet de cheville, les broches « Espiègleries » mutent en barrettes précieuses, les bracelets « Joséphine Aigrette » deviennent des bijoux de paume, une bague cocktail « Bee My Love » enserre un foulard… Autant d’exercices de style à s’approprier et d’invitations à réinventer la manière de porter ses bijoux.
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