Majorque
Entre bétonnage sauvage et nature vierge, la côte nord est pour le moins contrastée.
a de quoi refroidir, malgré les bons 34 °C à l’extérieur : terminal immense, armada de bus, hordes de touristes (en majorité britanniques et allemands). De quoi se poser quelques questions quand on est à la recherche d’un coin de nature sauvage et de criques désertes. Un sentiment qui ne s’estompe pas à Palma – la ville compte 400 000 habitants –, même si ses vieux quartiers méritent la visite. Notre taxi surchauffé s’accommode bien des 300 000 km au compteur et de la climatisation défaillante et nous voilà à bon port, à Cala Nova, au sud-ouest de la capitale. C’est là que nous attend un Sun Odyssey 449 presque neuf. La fin de journée est typique de la prise en main d’un voilier de location : ravitaillement (le supermarché ferme à 21 heures), et bien sûr tapas au bord de la plage. ici –, Cala Pi. Pas trop fréquentée le matin, elle nous donne un premier aperçu des trésors de l’île : des falaises et des eaux turquoise. Juste à quelques mètres au sud, Cala Beltran est plus sauvage, mais réservée aux petites unités tant elle est étroite. Cabrera est à moins de 20 milles au sud, le vent est bien établi à l’est ; l’occasion de voir ce que notre Sun Odyssey 449 a dans le ventre. L’île dispose de deux zones de mouillage réglementées. Le mouillage principal, bien abrité sauf du très fort vent de nord, forme une vaste baie entourée de collines à la végétation sèche et de roches dorées ; un panorama magnifique auquel on peut encore Notre objectif ? Puerto Colònia de Sant Jordi. Juste au nord-ouest de la pointe des Salines, point le plus méridional de Majorque, nous découvrons la belle plage d’Es Caragol, bordée d’une pinède dense, Cala en Tugores et encore de beaux mouillages entre rochers et dune – plages d’Es Carbó et de Sa Roquetas.
