Immobilier La capitale européenne la plus chère… et de loin !
Les prix moyens dans les beaux quartiers varient de 15000 à 26000 € le m2 .
œ Londres, et l’une des premières remarques du vendeur vous apprendra que le marché est en train de repartir. Alors que depuis le référendum entérinant le Brexit en 2016, le nombre de transactions et les prix des biens dans la capitale avaient fortement baissé, l’arrivée de Boris Johnson au pouvoir en juillet dernier, puis les élection législatives de décembre 2019 donnant aux conservateurs une large majorité, ont redonné du tonus œ l’immobilier. La presse commente le phénomène, surnommé le « rebond de Boris », en soulignant que les incertitudes politiques liées au Brexit sont en partie levées, et que le Premier ministre va gouverner jusqu’en mai 2024 en disposant d’une solide majorité. Résultat : une augmentation de plus de 20 % des transactions en décembre 2019 et en janvier 2020 par rapport aux mêmes mois de l’année précédente, et une hausse de 2,4 % des prix moyens affichés dans les annonces et les agences. Un tournant ? Henry Pryor, un agent indépendant Un grand nom du comme Savills prévoit d’ailleurs des hausses de prix très limitées en 2020 : 3 % dans le centre de Londres, 1 % ailleurs dans la capitale. Pour sa part, Tom Bill, chef de la recherche résidentielle chez Knight Frank, observe : D’autant que la réforme de la taxe sur les transactions payée par les acheteurs, qui date de 2014, influence encore les intentions d’achat. Elle pénalise en effet les acquéreurs d’un bien estimé œ plus de 1 million de livres. Autrement dit, d’un logis de plus de 60 m dans le centre de Londres. Ce « stamp duty » s’élève œ 153 750 livres pour un bien valant 2 millions de livres, et œ 393 750 livres pour un bien valant 4 millions de livres. Sans compter un supplément atteignant 3 % du prix s’il ne s’agit pas d’une résidence principale, ce qui fait monter l’addition œ plus de 500 000 livres pour un bien valant 4 millions !
