ÉDITIONS SPÉCIALES ?

et le lancement en fanfare de la rentrée littéraire. Les livres à paraître en avril et en mai étaient sur la ligne de départ. Les auteurs de septembre, eux, peaufinaient leurs présentations aux libraires (qui se tiennent traditionnellement dès la mi-mars) et commençaient à allumer des cierges aux dieux Goncourt, Renaudot et Médicis. Et puis patatras, à l’instar de toutes les industries culturelles, l’édition a été frappée par le coronavirus. Quelques jours durant, les bureaux des maisons désertées ont dû ressembler aux ruines de Pompéi, ordinateurs en veille, stylos mal rebouchés et enveloppes timbrées non envoyées. Mais, partout dans le pays, éditeurs et auteurs ont vite repris du service. L’urgence pour les premiers ? Réinventer le calendrier des parutions, décaler les titres de fin mars et d’avril en vue d’une sortie incertaine en mai ou en juin, resserrer parfois les programmes de septembre pour
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