LE PROFESSEUR RAOULT PERSISTE ET SIGNE
ALORS QUE LES CRITIQUES SE MULTIPLIENT CONTRE UN HOMME QUI NE RESPECTE PAS LES PROTOCOLES, SON ÉQUIPE ET LUI FONT BLOC
Photos Enrico Dagnino
« Donnez-moi des preuves, et je change d’avis », nous dit-il. Mais ces preuves, justement, il n’en voit aucune dans les études « contre » le traitement qu’il a déjà proposé à 4 000 personnes infectées sur les 100 000 qu’il a pu tester. Didier Raoult a toujours marié la médecine avec la recherche et l’enseignement. Après l’épidémie de Sras qui, en 2003, a donné des angoisses à la terre entière, il a créé un « infectiopôle » sur le modèle de ce qu’il avait pu observer en Asie. C’est l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection à Marseille, qui lui permet aujourd’hui de mener le combat à la tête d’une armée de 700 soldats à qui il demande de « travailler plus et réfléchir moins ». Une de ses formules provoc pour revenir aux bases, c’est-à-dire au serment d’Hippocrate : l’obligation, pour un médecin, de soigner. Avec ce qu’il a sous la main plutôt qu’avec des hypothèses.
Paris Match. En mars, dans “La Provence”, vous doutiez que le Covid-19 entraîne 10 000 morts. Aujourd’hui, on est à plus de 200 000 décès dans le monde dont plus de 20 000 en France… Reconnaissez-vous votre erreur ?
Oui, j’ai dit que je doutais qu’il y aurait plus de 10 000 morts. J’aurais dû dire : “Je ne pensais pas qu’il y en aurait autant que ça.” Ceci étant, chaque
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