L’HONNEUR PERDU DU « LANCET »
Il aura suffi de trois jours pour que l’Organisation mondiale de la santé retire l’hydroxychloroquine (HCQ) de son essai international Solidarity. Et pour que le ministre de la Santé, Olivier Véran, suspende – sur les recommandations du Haut Conseil de la santé publique – la dérogation permettant de prescrire le médicament utilisé par le professeur Raoult pour soigner quelque 4000 malades atteints du Covid-19. La publication de l’étude du docteur Mehra dans le « Lancet » aura frappé comme la foudre. «Nous aussi, nous avons été contraints d’interrompre nos recherches», nous dit un médecin épidémiologiste britannique. Mais il tient à rester anonyme… «J’ai publié des tas d’articles dans ce journal, même si je n’y connais personne ! » jure-t-il. Critiquer le « Graal », c’est mettre sa carrière en péril.
A l’origine, il y a près de deux siècles, le « Lancet » devait être un outil
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