Risques pour la sécurité, l’environnement, la santé : ce qu’on sait vraiment
SERA-T-ON ESPIONNÉ ?
Cyber-espionnage, piratage, cheval de Troie… Les termes employés au sujet de la 5G évoquent parfois un croisement entre James Bond et Black Mirror. Cette nouvelle génération de téléphonie mobile soulève des craintes sur le plan de la cybersécurité et de la souveraineté numérique. Internet des objets, voitures autonomes, smart cities… Avec la 5G, des domaines stratégiques, comme la santé, seront de plus en plus connectés. Une quantité colossale de données sensibles circulera… et autant de tentations ou de failles potentielles à exploiter pour des hackers. « Il y aura une interconnexion beaucoup plus forte de toutes les grandes infrastructures médicales, industrielles, urbaines, etc., décrit Julien Nocetti, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales et spécialiste de la diplomatie du numérique. Cela va poser des risques en matière de vulnérabilité de ces infrastructures, qui seront construites par des acteurs étrangers. »
S’ajoute la peur que des États malveillants se positionnent dans la course à la 5G afin d’espionner d’autres, commente Carlos Bader, directeur de recherche à l’Institut supérieur d’électronique de Paris. L’absence de démocratie en Chine et la porosité entre gouvernement, armée et industrie alimentent les soupçons.
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