Terry Gilliam «JE SUIS LE PORTE-BONHEUR DE DUPONTEL»
C’est à Londres qu’on le contacte par téléphone. « Je suis coincé ici pendant que ma femme se balade en France, il fallait bien quelqu’un pour garder la maison », lance Terry Gilliam en partant dans un rire frénétique. Le cinéaste de bientôt 80 ans aurait préféré venir nous raconter à Paris pourquoi il a accepté de faire une (toute petite) apparition hilarante, fusil à la main, dans Adieu les cons, la nouvelle comédie noire d’Albert Dupontel. De la même manière qu’il avait déjà joué, à la demande du trublion français, un clochard dans Enfermés dehors (2006) et un serial killer derrière les barreaux dans (2013). Avec un humour qu’il dégaine pour mieux cacher un certain découragement, l’inusable Monty Python nous explique l’amitié qui le lie depuis plus de vingt ans au réalisateur du corrosif
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