EXTENSION DU DOMAINE DE LA MARCHE
Clarens, Suisse
LA ROUTE, CES’T LE PIED
« Ce n’est pas par goût de la souffrance que j’use mes semelles mais parce que la lenteur révèle des choses cachées par la vitesse…»
« LA MARCHE EST UNE OUVERTURE AU MONDE. Elle rétablit l’homme dans le sentiment heureux de son existence. » écrit le sociologue David Le Breton dans Éloge de la Marche. « Marcher, c’est vivre par corps, provisoirement ou durablement. Le recours à la forêt, aux routes ou aux sentiers, ne nous exempte pas de nos responsabilités croissantes envers les désordres du monde, mais il permet de reprendre son souffle, d’affûter ses sens, de renouveler sa curiosité. La marche est souvent un détour pour se rassembler soi. » Son dernier ouvrage, Marcher la vie. Un art tranquille du, revient encore une fois sur cette forme de , paix signée avec le monde et avec soi au travers de la marche. L’historien et journaliste Antoine de Baecque (), pour sa part, a replacé les itinéraires marchés dans leur histoire culturelle, économique, sociale, politique et logistique dans trois essais brillants. Tous trois tracent, au-delà de l’utopie, une poésie ancrée dans le réel, le matériel, la mémoire et les émotions qu’ils véhiculent pas après pas. Ils sont loin d’être les seuls.
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