Sleeping beauty.
LONDRES
Le nouveau NoMad émoustille nos sens
Le couple le plus successful de la décoration outre-Atlantique, Roman and Williams, a transformé un immeuble victorien en un refuge d’initiés érudit et feutré.
Derrière le studio Roman and Williams se cachent Robin Standefer et Stephen Alesch, un couple de décorateurs stars adoubé par le Tout-New York. siècle, qui abritait hier un commissariat de police et le tribunal d’instance, ils ont métamorphosé ce grand paquebot en un boutique-hôtel rétro-contemporain. Que ce soit dans l’atrium – coiffé d’une magnifique verrière – qui abrite le restaurant, le pub ou la bibliothèque, on retrouve partout ce mélange subtil de mobilier victorien et de pièces contemporaines, et leur sens aigu de la mise en scène. Car Roman and Williams excellent dans l’art d’inventer des histoires. Ici, celle d’un collectionneur américain des années 1950-1960 qui débarque à Londres. D’où l’omniprésence des tableaux, dessins et photos dans les 91 chambres qui célèbrent l’art américain d’après-guerre et l’avant-garde européenne. Une sélection réalisée avec la complicité du studio Be-poles qui a savamment distillé les toiles de Caroline Denervaud, Claire Basler ou encore Christine Teixeira pour nous inviter à un voyage intérieur sensible.
