Retour aux sources
atif de Bordeaux, Pierre Rigothier affiche un solide parcours. En France, il a officié dans de prestigieuses maisons: à Paris, aux cuisines des hôtels Ritz ou Vernet, au restaurant Laurent, ou auprès de Jacques résume ce jeune chef. Tombés sous le charme d’une ancienne auberge installée en plein cœur de ce bourg réputé pour son mascaret (phénomène naturel lié aux marées, donc notamment influencé par… la Lune, qui provoque une succession de vagues sur la Dordogne), Pierre et son épouse font appel à Caroline Tissier. Cette architecte d’intérieur est une habituée de l’exercice. On lui doit la rénovation de plusieurs établissements – ceux d’Akrame Benallal, de David Toutain, de Thibault Sombardier ou de Raphaël Rego, à Paris, pour ne citer qu’eux. indique l’intéressée. Pour Lune, les murs de pierre, la cave vitrée, la table de ferme et l’établi chinés, les banquettes en velours, les luminaires Art déco, les papiers peints Ananbô, les touches végétales et les chaises dépareillées composent une atmosphère dans l’air du temps, à la fois harmonieuse et conviviale, agréable et cossue. Une tonalité qui se prolonge dans l’assiette où se conjugue une cuisine gourmande et raffinée. À l’image de la raviole de foie gras et artichaut, de l’agneau de lait de la bergerie de Daignac et ses gnocchis, du merlu de Saint-Jean-de-Luz escorté de salsifis rôtis, de la crème savoureuse de haricot maïs du Béarn rehaussée d’une huile aux herbes, de la côte de bœuf Tomahawk marinée au whisky ou encore des huîtres du bassin d’Arcachon magnifiées par une pomme acidulée et une plante herbacée.
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