Marie-Thérèse d’Autriche, l’amour en plus
POUR LA FRANCE, elle est avant tout la génitrice de Marie-Antoinette. Mais aucune femme, sauf Catherine II de Russie, n’a au XVIIIe siècle été aussi puissante que Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780). Anomalie chez les Habsbourg – son père Charles VI n’a pas eu de descendance masculine –, elle régna durant quarante ans sur le plus grand Empire d’Europe. Alors que sa rivale russe gouverna comme un homme, Marie-Thérèse sut utiliser des armes plus féminines et maternelles. Et quand, comme Elisabeth Badinter, on passe ses journées plongé dans les archives du siècle des Lumières, il est difficile de ne pas être fasciné par ce destin-là.
Après avoir, dans , dressé le portrait psychologique d’un monarque à la « clémence gracieuse » et au caractère d’acier, la philosophe se penche dans (Flammarion) sur les relations de l’impératrice avec « une ribambelle d’enfants ». « Le premier volume décrivait une femme
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