Banques, la fin d’un monde
Jamie Dimon n’aime pas parler pour ne rien dire. Pas son genre. Alors, quand il prend la parole ce 5 octobre, le charismatique patron de la banque américaine JPMorgan Chase sait exactement quel message il veut faire passer. Surtout face à un public de confrères et d’investisseurs internationaux. Les banques? « Cesontdesdinosaures », lâche le New-Yorkais, confortablement installé dans une petite salle de conférence de Manhattan. Pas « toutes » les banques, prend soin de préciser ce grand manitou du secteur, le regard fixé vers la caméra. Mais, même prononcé avec un immense sourire, le message est très clair.
De l’autre côté des écrans, impossible de connaître la réaction des quelque 18 000 invités de la conférence « Sibos », ce grand raout annuel qui réunit tout le gratin de la finance. On peut toutefois l’imaginer… Entre rires gênés et sourires forcés, personne n’est dupe et chacun comprend l’image. Le constat
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