Le sport amateur au bord du gouffre
u poney-club de Sardieu, petite ville iséroise nichée entre Lyon et Grenoble, Céline Scrittori, 36 ans, garde un oeil attentif sur ses 80 pensionnaires. Et comme eux, elle trouve le temps long. Le deuxième confinement a stoppé net toutes ses activités. « Nous travaillons beaucoup sur le développement de l’enfant. On fait aussi de la pension pour chevaux. J’avais cinq salariés avant la crise, il ne me reste plus que deux moniteurs, dont un à temps partiel », explique la jeune femme, qui a acheté son domaine il y a treize ans via un prêt bancaire de 150 000 euros. A cause du Covid-19, le fruit de son travail est en train de partir en fumée. « Gérer un centre équestre, c’est déjà difficile. Mais, là, j’ai perdu 40 000 euros sur un chiffre d’affaires de 280 000. Et autour de moi, je vois que c’est compliqué pour tout le monde
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