Le Dakar en quête de sécurité
ans l’esprit de Thierry Sabine, le Dakar se voulait une transat des sables calquée sur les grandes courses de voile transatlantiques, dans le sillage des deux éditions du rallye Abidjan-Nice organisées par Jean-Claude Bertrand où, lors de la seconde, il faillit y laisser la vie. Le premier Dakar fut lancé fin décembre 1978 avec beaucoup d’enthousiasme, d’énergie et un brin de folie. L’organisation était approximative, faute d’expérience et de moyens financiers. La sécurité était réduite à sa plus simple expression : six médecins et cinq infirmières répartis dans cinq voitures : trois breaks Peugeot 504, un Toyota et une Renault 12 Simpar (4x4). L’une des voitures cassera, l’autre finira sur le toit. Côté concurrents, le règlement impose deux litres d’eau, une couverture de survie, une boussole, des fusées de détresse, un compas/boussole et la carte Michelin de l’Afrique n° 153 au 1/400 000e, seule information disponible sur le parcours. 170 concurrents autosmotos- camions (chiffre Moto Verte, certains évoquent 182 concurrents) étaient au départ, une centaine ne verra pas le Lac Rose. Dès cette première édition, le Dakar fait parler de lui (un mort, des blessés qui attendent parfois des dizaines d’heures leur rapatriement…) et s’attire les foudres de certains médias toujours prompts à critiquer à tout-va. Jean-Claude Olivier, le patron de Sonauto-Yamaha, s’exprime dans les pages de Moto Verte et résume
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