voir l’Univers autrement
28 Même Vénus aurait été habitable
Un effet de serre étouffant, une température de 462 °C : Vénus est un enfer. Et pourtant… Selon Michael Way et Anthony Del Genio, de la Nasa, elle pourrait avoir été hospitalière pendant plusieurs milliards d’années. En supposant que Vénus a, comme la Terre, été enrichie en eau par des météorites, et en alimentant un modèle d’évolution climatique terrestre avec des données vénusiennes, ils ont en effet trouvé de douces températures de 20 à 40 °C, favorables à la persistance d’eau liquide. Et donc à la vie ! “On voit que lors des longues journées vénusiennes, l’océan est une source d’humidité, décrit Michael Way. Une épaisse couche nuageuse se crée, faisant écran au rayonnement solaire et modérant la température.” A.D.
29 Notre système pourrait avoir une seconde chance
Dans plus de 5 milliards d’années, le Soleil, devenu une géante rouge, engloutira Mercure, Vénus et probablement la Terre, puis son enveloppe sera éjectée et son cœur s’effondrera en une sphère ultra-dense de plus de 100000°C; il deviendra une naine blanche. Mais un nouveau système pourrait naître de ces cendres! Une idée soutenue par la détection, en 2019, d’un disque de gaz autour de la naine blanche WDJ0914 +1914: une exoplanète géante similaire à Neptune et survivante de l’épisode “géante rouge” aurait migré près du vieil astre jusqu’à voir son atmosphère vaporisée. Une nouvelle planète pourrait aussi se reformer à partir de débris en théorie. “Nous manquons d’informations sur les objets qui orbitent autour de ces naines”, déplore Stéphane Charpinet, de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie de Toulouse. Car pour être habitables, ces planètes de deuxième génération doivent être proches de leur faible étoile. Et il faut de l’eau. “Peut-être apportée par un grand bombardement de comètes.” Mais la fenêtre temporelle donne de l’espoir: une naine blanche peut briller durant plus de 3 milliards d’années. C.B.
30 Nous vivrions au milieu du plus grand vide de l’Univers
Et si, après tout, nous occupions une place spéciale dans le tempère Amy Barger (université du Wisconsin-Madison), une des chercheuses qui a décelé les premiers indices de sa présence en 2013.
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