LE CHASSEUR MÉCONNU
L’Arsenal VG 33 en est une criante illustration. Ce chasseur fabriqué à très peu d’exemplaires reste méconnu. Le très bon kit de la firme Ronk Aviation Résine nous permet de découvrir ce warbird aux lignes particulièrement élégantes. Son aérodynamique soignée pour l’époque en fait un avion magnifique.
Je vous propose d’assembler cette maquette rarissime qui s’adresse à des modélistes qui souhaitent aborder la construction. Ceux-ci ne seront pas déçus par le pilotage de cet aéronef fin et racé, il possède en effet toutes les qualités pour devenir un très bon aéromodèle.
CONTENU DU KIT
Ronk Aviation Résine est un artisan français qui propose un nombre important de kits réalisés en fibre de verre. L’Arsenal VG 33 se compose tout d’abord d’un fuselage qui est en résine polyester. Le capot est également fourni, il couvre tout l’avant du modèle. Le radiateur ventral fait partie du kit, il est aussi en résine polyester. La verrière bien claire est livrée, parfaitement protégée dans son emballage. On trouve bien entendu le plan de construction qui est très complet. Ce kit est en fait une très belle base de départ qui permet aux maquettistes de s’exprimer. Le prix est abordable pour un gros modèle qui avoisine tout de même les 2,40 m d’envergure.
Il faudra construire la voilure et l’empennage, le bois et les différents composants pour ces éléments n’étant pas fournis. Il faudra aussi vous procurer le train d’atterrissage et les différents accastillages (réservoir, chapes, etc.).
CONCEPTION
Avant de tailler dans le bois dur, il est important de fixer une stratégie générale en identifiant bien les problèmes posés par notre maquette.
Le VG 33 réel utilise un moteur en ligne refroidi par liquide, ce qui ne laisse pas beaucoup d’options pour le refroidissement de nos moteurs de modélisme. Il est donc important de se pencher sur la circulation d’air dans le compartiment moteur. Pour résoudre cette équation, j’ai pensé utiliser un canister enfermé dans un couloir logé dans le fuselage, tout cela complété par une récupération d’air frais à partir du radiateur. J’ai finalement simplifié et choisi la solution du plan avec un pot d’échappement installé derrière le moteur et refroidi par une veine d’air qui court sous la voilure. Nous verrons que cette solution fonctionne mais a cependant nécessité quelques aménagements.
Le deuxième point intéressant de cette machine, c’est son train d’atterrissage. Les jambes d’atterrisseurs sont
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