1 JOB, 2 VILLES : LA DRÔLE DE VIE DES “COMMUTERS”
de 5 h 56 du lundi matin ou celui du vendredi, milieu d’après-midi. Elles et ils sont médecins, avocat·es, journalistes, traducteur·rices, cadres dans l’informatique… Leur spécificité? Être des «commuters» (en anglais), des « navetteurs » (en français, mais tout de suite, ça sonne moins bien). En clair, des gens qui découpent leur temps et leur vie entre deux lieux, deux logements, parfois à l’autre bout de la France. Comme Thael, 48 ans, cadre dans une société installée à La Défense, près de Paris. Quand son mari a reçu à Nice, il est parti. Elle est restée, avec leur fils de 18 ans aujourd’hui. A commencé pour eux une vie d’allers-retours : trois week-ends par mois à Paris avec la venue d’Éric ; une semaine par mois à Nice où Thael vient télétravailler (avec le chat). “Ça alors, tu ne vas pas rejoindre ton mari ?” Du coup, à eux les allées et venues incessantes. Avec, comme pour tous les commuters, l’obligation – pour s’éviter de tout trimbaler à chaque fois – de tout avoir en double dans les deuxsourit-elle.
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