Des éleveurs ont été victimes du tueur de chevaux, leur jument a été estropiée

CLUNY (SAÔNE-ET-LOIRE)
C’est un témoignage qui glace le sang. Le 7 août au soir, Virginie et Jean-Michel Martinot, un couple d’éleveurs de bovins et de chevaux de compétition, rentrent d’un concours et terminent leur journée en vérifiant que leurs sept pouliches se portent bien. Parmi elles, Jade, 18 onze équidés ont été tués dans des circonstances similaires depuis le 1 décembre 2018, dans l’Aisne, en Vendée, en Moselle, dans la Loire et le Lot. Depuis, plusieurs autres cas ont été rapportés, notamment dans le Vaucluse et les Deux-Sèvres. Ces crimes ont tous la même signature: l’oreille droite découpée de façon chirurgicale. Mais c’est bien leur seul point commun, ce qui complique terriblement la tâche des enquêteurs. Juments, ânes, poneys: les animaux assassinés ne se ressemblent guère, même s’ils sont pour la plupart sociables et qu’ils n’ont pas peur de l’homme.
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