Les fours à l’Opéra
Les ouvrages lyriques qui s’imposent dès le premier soir, passent les frontières puis les océans pour s’inscrire durablement au répertoire, se comptent sur les doigts des deux mains : , , , … et, même si l’on ajoute une poignée d’opérettes (, , …), ces quinze ou vingt titres sont les survivants du radeau de La Méduse. En matière de fours, les plus nombreux sont ceux dont les auteurs ont rejoint dans l’oubli leurs progénitures exsangues. Impossibles à citer, donc, à quelques exceptions près : de Méhul, dont l’Ouverture fut bissée et qui, parvenu à grand peine au rideau final, quitta l’affiche. Ou de Massenet qui, après l’accueil favorable réservé à , périt le cinquième soir. Foudroyant des compositeurs expérimentés, au faîte de leur carrière, voilà
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