Prêt pour le monde post-open space?
dans les locaux d’une agence de com’ parisienne. Un cadre de l’entreprise exprime son scepticisme face aux demandes de ses salariés pour mettre en place deux jours de travail à distance par semaine: « Moi, ce que je retiens, c’est que dans “télétravail”, il y a surtout “télé”, hein! » Trois mois plus tard, l’épidémie de Covid-19 fait passer le taux de télétravailleurs en France de 3 à 36 % de la population active. Une expérience collective qui bouleverse les imaginaires quant à la nécessité d’évoluer dans l’enfer climatisé de l’open space pour mener une De fait, 80 % des entreprises américaines comptent, à divers degrés, conserver ce dispositif après la crise. En France, c’est le DRH de PSA, Xavier Chéreau, qui a annoncé dans une vidéo publiée sur LinkedIn un projet similaire pour les collaborateurs non liés à la production. À travers ces exemples semble se dessiner la perspective inattendue d’un nouveau monde post-open space: en quelques mois à peine, ce symbole du management autoritairecool des années 2000 a pris, du moins dans les discours corporates, un léger coup de vieux. Mais du côté des salariés, les déclarations sont plus ambiguës: si 83 % des actifs souhaitent un développement massif du travail à distance, seuls 30 % seraient prêts à ne plus mettre un pied à la cafét’. Alors… a-t-on vraiment à y gagner?
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