De la folie!
Ç a se termine comme ça, avec Brad Freeman assis dans la boue près de sa Beta 300 couchée elle aussi, comme morte. Tout le monde est crépi des pieds à la tête de cette boue lusitanienne qui, depuis deux week-ends, recouvre toute la caravane de l’enduro mondial. L’assistance Beta entoure le pilote anglais alors que son compatriote et coéquipier franchit la ligne d’arrivée de la dernière spéciale du Mondial 2020 avec les bras en l’air. Holcombe qui rit, Freeman qui pleure et la caméra qui tourne…
On se croirait dans l’épisode final d’une série sur le sport moto écrite pour la téléréalité. Tellement grosse comme conclusion qu’on n’y croirait pas un instant.
On y verrait même un bon complot façon « fake news » du Donald, comme quoi la marque Beta aurait tout prévu pour faire gagner au final la quatre-temps d’Holcombe, motorisation avec laquelle les Italiens n’ont jamais décroché de titres mondiaux. J’exagère? Même pas.
On pouvait lire ça dès le soir même sur). Qu’il ait perdu de l’essence et que sa moto ait coupé à un moment ou à un autre est tout simplement normal. Qu’elle redémarre après qu’il l’ait secouée, c’est non seulement plausible mais c’est ce qui est réellement arrivé. Ce qu’on peut juste imaginer sans l’affirmer, c’est que son suiveur lui a refilé un peu d’essence en liaison entre la spéciale et le paddock, discrètement, afin qu’il termine sa journée (ça s’est déjà vu par le passé en enduro, comme d’autres types de triches plus ou moins importantes). Mais comment penser que Josep Garcia s’intercalerait entre les deux pilotes Beta alors que la veille il était derrière eux comme le samedi précédent? Il y a trop de données à intégrer pour qu’une mise en scène « à l’italienne » soit réalisable.
