Frère de…
Brilliant fait entrer le frère cadet de Joseph Haydn dans sa collection de pavés monographiques à petit prix en puisant chez différents éditeurs. Initiative louable, car, six , son unique opéra (, dans l’excellent enregistrement de Reinhard Goebel), deux singspiels, les cinq quintettes à deux altos, six quatuors à cordes sur quatorze… Le compositeur s’élève au-dessus de la plupart de ses contemporains : rien de surprenant à ce que certaines partitions aient pu être attribuées à son frère mais aussi à Mozart. A défaut de révélation fracassante, de belles surprises, tels ces étonnants (par le Prager Kammerorchester de Schmalfuss, origine Orfeo) et (Güttler et ses Virtuosi Saxoniae, empruntés à Capriccio), de cinquante minutes chaque. Si l’écriture ne se distingue guère par une forte originalité, elle ne recèle ni facilité ni mièvrerie et reste d’une qualité constante, remarquable de densité aussi, comme l’attestent les finales fugués de certaines symphonies. Les versions choisies ayant été enregistrées entre 1972 et 2015, la somme fait certes cohabiter des styles et des qualités de réalisation fort variables. Mais Goebel, Güttler, Rilling, Vashegyi satisferont sans peine les curieux.
