Les bons et les mauvais points de la gestion française
Masques, tests, relâchement estival, revirements de doctrine et maintenant vaccination. Depuis bientôt un an, les critiques sur la gestion de l’épidémie agitent la France. Elles n’épargnent pas la plupart de ses voisins. Jeudi, le Premier ministre et le ministre de la Santé ont assuré le service après-vente de leur stratégie, soulignant un taux de positivité au Covid-19 deux fois moins élevé qu’en Allemagne, inférieur à ceux du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Espagne. « Sur la gestion, on fait aussi mal que les autres : on n’est pas les plus nuls, on est des élèves moyens dans une classe aménagée », ironise un expert. Les États-Unis ont certes fait moins bien, mais l’Europe n’a pas réussi à endiguer collectivement l’épidémie. « En estime l’épidémiologiste Renaud Piarroux, à la Pitié-Salpêtrière (AP-HP).
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