Volontarisme ou désespoir?
n ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, mais on sait désormais qu’Emmanuel Macron y plonge toujours de la même façon. Une fois dans l’eau, il est comme tout un chacun – c’est le courant qui souvent l’entraîne –, mais dans un premier temps, on ne retient que l’originalité de son saut. Le président a l’habitude de surprendre. Cet oxymore est d’une force qui, au moins à court terme, lui permet de manifester ce qu’il conserve de se veut catégorique. La guerre, hélas, n’est pas finie, et le président ne saurait abandonner son habit churchillien. Ce sera donc une nouvelle dose de sueur et de larmes. Le lendemain, pourtant, c’est l’inverse qu’annonce Emmanuel Macron face caméra. L’heure de la libération doit sonner au plus vite. Stupeur à tous les étages. Médecins, experts de tout poil, ministres surtout, à commencer par le Premier, sont pris à contre-pied. Bon gré, mal gré, il faudra qu’ils s’adaptent. Le chef décide. Eux n’ont pas d’autre choix que de s’exécuter. Plus tard, on verra le coût de ce retour anticipé aux « beaux jours ».
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