JANOT DOMINICI PÈRE EN COLÈRE
Christophe ne s’était jamais remis de la mort de sa grande sœur Pascale, joyeuse et protectrice
De notre envoyé spécial à Hyères
Janot se tient déjà là, campé, à la sortie de l’aéroport de Toulon. Le père de Christophe Dominici a tenu à venir nous accueillir. D’habitude, explique-t-il, il venait chercher son fils. Il lui ressemble beaucoup: même regard intense, mais bleu, même carrure, à peine voûtée par les années, même énergie et même générosité. Il porte un masque aux couleurs du XV de France, marche d’un pas vif et répète souvent «Je suis franc», comme pour s’excuser de nommer les choses. Ses mains serrent le volant. Il nous emmène au bord de la mer, à Hyères, près de la maison de vacances où Christophe Dominici est « presque né ». Il y a passé son enfance à nager dans l’eau turquoise, à sauter du haut des falaises. Les quatre cents coups au
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