À ÉCOUTER
Lana del Rey
Chemtrails over the Country Club
À peine remis du chef-d’œuvre orchestral (2019), sublime écrin de romances bohèmes, la New-Yorkaise nous en propose déjà la suite – après l’intermède récitatif . Produit à nouveau avec le guitariste Jack Antonoff, ce septième album privilégie les aigus d’un chant inquiet sur une trame acoustique nettement plus dépouillée. À l’instar du monde qu’elles décrivent, ces mélodies de lin semblent nous échapper, comme un conte de fées qui se désagrège sous nos yeux incrédules. Si la féminité s’épanouit pleinement, c’est pour mieux se faire lanceuse d’alerte sous les traînées de réacteurs dans des cieux crépusculaires (la chanson-titre Alors que l’album s’achève sur une reprise de Joni Mitchell (), il nous apparaît plus que jamais évident que la lynchienne de (2012) en est l’héritière à sa manière.
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