Tahar Rahim “Je n’ai aucune honte à pleurer”
Plus de dix ans après l’acteur français le plus bankable d’Amérique brûle l’écran dans impressionnant blockbuster de Kevin Macdonald. Incarner Mohamedou Ould Slahi, soupçonné par les États-Unis d’avoir commandité les attentats du 11-septembre et arbitrairement détenu à Guantanamo pendant quatorze ans, a marqué l’acteur dans son corps. Imprégné des écrits par le Mauritanien, Tahar Rahim donne à revivre les dix-huit heures de torture quotidienne endurées par le Prisonnier 760, et quatorze ans du combat de son avocate Nancy Hollander – jouée par Jodie Foster – pour le sortir de là. Si les salles de cinéma rouvrent, le film sera à l’affiche en France le 7 avril et, qui sait, nommé aux Oscars. Deux Tahar valant mieux qu’un tu l’auras, on pourra « binge watcher » sur Netflix l’excellente série histoire d’un serial killer français qui a dessoudé une vingtaine de touristes en Asie dans les années 70 (en ligne le 2 avril). On rencontre l’époux de Leïla Bekhti à l’Hôtel Rochechouart. Osant une photo sur le rooftop (voir Coulisses, p. 20), il grimpe sur la partie du toit non accessible au public, impulsif ado de près de 40 ans. Zéro garde-fou, zéro protection, vertige total. Sauf lui. Belle petite gueule et grand talent, Tahar Rahim tisse sa légende,
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