BIENTÔT LE SOLDAT VOLANT
En France, on connaît l’engin volant de Franky Zapata. Moins celui de l’Anglais Richard Browning. Cet ancien membre des forces spéciales anglaises a présente l’avantage (par rapport à celui du Français) de pouvoir décoller à la verticale grâce à un moteur placé dans le dos, complété par quatre autres (deux sur chaque bras). C’est cette caractéristique qui intéresse de près les militaires anglais, tout comme le Pentagone, car il offre une maniabilité pouvant même être furtive. Une notion capitale dans une zone ennemie. La Royal Navy a voulu tester le Daedalus Mark 1 entre les côtes britanniques et l’île de Wight afin de voir si l’engin pouvait décoller depuis un bateau se déplaçant à 40km/h pour aborder un navire ennemi également en mouvement: l’exercice a été concluant. Quatre hommes, dont Richard Browning, ont entouré la cible et s’y sont posés sans difficulté. L’utilité de ces engins semble évidente: opération de récupération d’otages, abordage de navire capturé par des pirates, assistance médicale rapide sur un terrain accidenté… Certes, il reste encore à réduire son volume sonore pour le rendre moins facilement détectable et, surtout, améliorer son autonomie. Mais la suprématie de l’hélicoptère à basse altitude est désormais entamée.
You’re reading a preview, subscribe to read more.
Start your free 30 days