«JE PRÉFÈRE ÊTRE UN CANCRE QU’UN BON ÉLÈVE»
À quelques jours de la réouverture des salles, Albert Dupontel a retrouvé le sourire. Avec plus de 600 000 spectateurs en dix jours d’exploitation, Adieu les cons, ou les mésaventures d’une coiffeuse décidée à retrouver son fils avant de mourir, s’annonçait comme un carton au box-office jusqu’à ce que le deuxième confinement n’impose, le 29 octobre, le noir total sur les écrans de cinéma. Près de sept mois plus tard, le réalisateur fan de vélo a remonté la pente, déjà lancé dans une course contre la montre pour l’écriture de son prochain film. Une nouvelle vie s’ouvre à son explosive comédie à la tendresse enragée qui a raflé sept césars en mars, dont les meilleurs film, réalisation et scénario original. Une reconnaissance professionnelle qui continue de le laisser plutôt froid.
Vous n’étiez pas à l’Olympia pour recevoir vos césars. Pourquoi avoir encore boudé la cérémonie ?
J’ai trouvé très gentil qu’on me les donne, mais j’ai toujours eu beaucoup de recul par rapport aux prix : être élu le meilleur me paraît aussi aberrant que gênant car seule la résistance au temps
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