Irène Jacob
Dix heures du soir au printemps, un immeuble modeste dans une petite rue pavée de Montmartre. Au nord le Sacré-Cœur, à l’ouest les toits de zinc de la butte, autour la nuit claire et, tout en haut, Irène Jacob. Femme menue, actrice ardente, elle avance son sourire mythique sur le palier pour accueillir cinq étages bien raides d’essoufflement. Hospitalière. Dans la cuisine encore vivante du dîner terminé, Jérôme Kircher, son mari, comédien, vient checker et sort de scène. L’actrice : OK. Elégante. Tard, tôt, ces jours-ci, plus personne ne sait très bien où il en est, Irène Jacob et Keren Ann en ont d’ailleurs fait un spectacle poétique et musical, visible en ligne sur le site de la Maison de la Poésie et avant répété à Sète, au
You’re reading a preview, subscribe to read more.
Start your free 30 days