Égérie, ambassadrice, influenceuse…
d’elle-même qu’Assa Traoré a postée sur le compte Facebook « La vérité pour Adama » – poing levé, jean déchiré, escarpins à talons de douze centimètres – circulait depuis quelques heures seulement quand Christian Louboutin a cru bon de diffuser un communiqué chantourné pour mettre les choses au point. La militante avait tenu à manifester sa gratitude pour que constituait le fait d’être mais qu’elle apportait, , à une pour combattre le racisme et les discriminations. On est libre de combattre le racisme comme on le souhaite, après tout. Même avec des chaussures à 1 000 euros, si on ne craint pas le ridicule et l’esprit de Martin Luther King. Et personne ne doute que Ce qui est intéressant c’est l’évolution, si rapide et éhontée, du marketing de marque. Au fond, avant les choses étaient simples : on achetait un espace publicitaire et on passait un message – rien n’empêchait d’ailleurs d’en faire quelque chose de beau et de soigné. Les réseaux sociaux ont révolutionné la pub et les métiers qui vont avec. C’est devenu plus compliqué et plus louche. On résume.
