L’égyptomanie et l’orientalisme
a publication du de Denon, puis de la , va nourrir le goût pour l’égyptomanie, et tout », souligne l’historienne Marie-Anne Dupuy-Vachey. Ce nouveau répertoire iconographique très riche sera la marque de fabrique du Consulat, féru du style « retour d’Égypte », reconnaissable à la présence sur les meubles de sphinx, de palmettes et même de hiéroglyphes, que l’on retrouve sur la porcelaine de Sèvres. Ces ouvrages contribueront par la suite à nourrir le courant de l’orientalisme : après Vivant Denon viendra une autre génération d’artistes-voyageurs, comme Fromentin ou Nerval, qui se rendront sur les rives du Nil et feront à leur tour leur propre « voyage en Orient ».
