PIusieurs facteurs peuvent d’emblée faire pencher la balance en faveur de l’Arkana. A commencer par son style, potentiellement clivant, mais inédit à ce niveau de gamme. Il s’agit en effet du premier “SUV coupé” commercialisé par un constructeur généraliste dans la catégorie des modèles compacts. Une manière originale et rafraîchissante de se démarquer au sein d’un marché saturé. Mais aussi de, quelques “détails” agacent, à l’instar de la climatisation monozone, bien pingre à ce niveau de gamme. Idem en ce qui concerne l’absence de hayon motorisé, en option chez Peugeot, mais au moins disponible. Le 3008 GT n’est cependant pas irréprochable, celui-ci réclamant 100 €, par exemple, pour le chargeur à induction. Mesquin! Néanmoins, avec ses matériaux “tendance”, sa finition cossue (beaucoup d’Alcantara) et son design léché, le franc-comtois demeure ultra-accueillant, d’autant qu’il offre quelques centimètres de plus à l’arrière. Malgré sa longueur, l’Arkana, suffisamment logeable dans l’absolu, n’est pas si généreux au niveau des jambes côté banquette. En outre, même si le pavillon fuyant n’altère pas la hauteur sous plafond, il oblige les adultes à plier la nuque pour entrer ou sortir de la voiture. La très plongeante lunette limite aussi la visibilité arrière. On se console avec le coffre, aussi vaste et modulable que celui de son rival, mais dont les aspects pratiques sont un peu plus développés cependant: les rangements y sont un peu plus généreux (notamment sous l’accoudoir central) et le dossier du siège passager peut se rabattre à l’horizontale.
Un fauteuil pour deux
Jun 24, 2021
2 minutes
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