“ LE CINÉMA TRANSFIGURE TOUT”
“R écrivait Charles Péguy. .” Ne serait-ce pas parlà qu’il faudrait aborder le corpus de Bruno Dumont ? Lequel est féru de l’écrivain, qu’il avait déjà adapté ses deux films sur Jeanne d’Arc, et qui était également officier de réserve. Mort pour la France en 1914. Le titre de travail de , le nouveau film de Dumont, était d’ailleurs , autre référence à Péguy. Lequel soulève encore bien des débats : moraliste ? anticonventionnaliste ? anarchiste ? patriote ? polémiste ? philosophe ? mélancolique ? gai, comme il l’affirmait, non sans humour? Dumont pourrait susciter les mêmes interrogations, et c’est ce en quoi son cinéma, depuis son premier long-métrage, (1997), divise et fascine autant. Oui, le drame tient une grande part dans ses films, balayée, ici et là, d’éclats de lumière. Il nous le confirme (à sa manière) : “ ” Après avoir visionné , chemin de croix d’une star de la télé incarnée par Léa Seydoux, les critiques cannois parlent de farce, de de Guy Debord, décryptage lapidaire des médias qui, étonnamment, reste d’actualité en 2021. Lorsqu’on en parle à Dumont, sa réponse fuse : La Société du spectacle
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