Grand luxe électrifié
Tir groupé, pas tout à fait… Les trois études ne sont pas dévoilées dans le même temps, c’eût été trop demander. Dans le détail, le Skysphere découvert dansa fait sa première apparition publique à Pebble Beach (Californie), le Grandsphere tient salon en ce moment même à Munich et l’Urbansphere devrait squatter quelques précieuses pages dudit en fin d’année. Des trois concept-cars, en effet, c’est probablement le plus réaliste, au risque de nous tromper sur toute la ligne. On le sait, l’A1 ne sera pas remplacée en tant que telle, mais du fait même de son existence, l’Urbansphere annonce clairement la couleur : la place laissée vacante en entrée de gamme ne le restera pas longtemps. Il y a de l’électricité dans l’air, à n’en pas douter, et il pourrait s’agir d’un crossover plutôt que d’une berline. Patience. Réaliste, le mot est lâché. Le Grandsphere est plus proche de la réalité que le Skysphere gratifié d’un empattement variable que nous voyons mal franchir le cap de la production en série. L’étude se range dans la sous-catégorie des limousines “coupés quatre portes”, encore embryonnaire, comme l’atteste la forte inclinaison de la lunette arrière. Le compartiment moteur très court ne laisse guère planer le doute : ce n’est pas du thermique qui s’agite là-dedans. Au tout-électrique s’ajoute la conduite autonome sans aucune intervention du conducteur, lequel peut toutefois reprendre la main par la grâce d’un volant et d’un pédalier rétractables. L’essentiel n’est pas là. Après le Skysphere, Audi martèle le message : nous méritons notre place dans le pré carré du très haut de gamme. La preuve.
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