Les Mayas, une légende bien vivante
Nous ne sommes pas des mythes du passé, des ruines dans la jungle ou dans les zoos. Nous sommes des gens et nous voulons être respectés», martelait Rigoberta Menchú en 1992, en recevant le prix Nobel de la paix. Cette descendante des Mayas Quichés du Guatemala était alors âgée de 33 ans. Trois décennies plus tard, elle poursuit son combat pour la reconnaissance et la considération des peuples autochtones, comme le sien, toujours présents en Amérique centrale.
Les Mayas, l’une des civilisations précolombiennes les plus reculées, sont en effet considérés comme un peuple par exemple, dont le titre et le récit, apocalyptique, font écho à la date du 21 décembre 2012 du calendrier maya. Interprétée par les Occidentaux comme étant le jour annoncé de la fin du monde, elle ne correspondait en réalité qu’à la fin d’un monde et au passage dans un nouveau cycle calendaire. Le dernier épisode en date de la saga Indiana Jones, évoque, quant à lui, ces fameux crânes translucides et un peu diaboliques qui seraient au nombre de treize à travers la planète et dont l’origine remonterait à plusieurs millénaires, au temps des Mayas. Lesquels tentent de survivre à ce statut de minorité, victimes d’intolérance et de racisme dans les pays où ils résident : au Mexique, au Guatemala et au Belize et, dans une moindre mesure, au Honduras et au Salvador. Il y a mille trois cents ans et plus, cependant, leur situation était tout autre. À cette époque, cette civilisation était même omniprésente en Amérique centrale.
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