UNE HISTOIRE DU T-SHIRT DE ROCK

Dès la fin des seventies, AC/DC s’est mis à gagner plus d’argent avec le merchandising qu’avec la billetterie

“A  Cette sentence cruelle, beaucoup l’ont entendue dans le cadre de leur vie de couple. L’être aimé n’a objectivement pas tort. Les chemises présentent mieux, et ces piles de T-shirts dans le placard commencent à inspirer un peu pitié. Problèmes de trous, imprimés dégradés par le temps et les lavages, sans parler de ces auréoles douteuses au niveau des aisselles… Pourquoi s’accrocher à ces guenilles comme l’enfant à son doudou ? On touche peut-être, avec le T-shirt de rock, à cette même zone psychanalytique intime qui fait collectionner les disques ou acheter un pressage mono des Zombies pour le prix d’un demi-loyer. Financièrement, d’ailleurs, on constate des folies comparables en matière de disques et de fripes musicales. Oui, quelqu’un, un jour, a déboursé sur eBay 11 000 dollars pour une tunique noire aux couleurs de Marilyn Manson