ALESSANDRO NIVOLA
“JE NE SUIS JAMAIS VENU ICI. Cela ne représente pas qui je suis”, lance Alessandro Nivola en s’installant sur la banquette beige d’un café de Park Avenue, un dimanche matin, à New York. La lumière est flatteuse, les prix alarmants. “J’ai une séance photo à côté”, ajoute-t-il.
Nivola a passé le plus gros des dernières décennies à tenter d’expliquer aux gens d’Hollywood (directeurs de castings, réalisateurs, pontes de l’industrie) qui il est – un acteur de genre dans le corps d’un jeune premier – et quoi faire de lui. Il a illuminé de son charisme maîtrisé des films aussi disparates que Junebug, Volte-face, Désobéissance ainsi que des drames européens en costume, dont Peines d’amour perdues de Kenneth Branagh, où il a rencontré sa femme, Emily Mortimer. Mais il n’a jamais eu le succès de ses amis que sont Ethan Hawke et Jude Law.
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