INSPIRATION POP
pourrait être cette phrase de Pablo Neruda à propos de la sienne : ... Après une enfance dans le Beaujolais, un diplôme de Sciences Po Grenoble en poche, Bruno Schiepan, alsacien côté pèrePour l’autodidacte, une évidence. Un ami lui propose d’exposer ses peintures dans la superbe boutique Knoll du boulevard Saint-Germain. Bruno en repart avec un lot des mythiques sièges blancs au pied en fonte d’aluminium et siège moulé, conçus par le designer Eero Saarinen dans les années 1950. Ils deviendront sa toile vierge, le support de ses sensations. Une fois son vernis d’origine poncé, chaque siège, apprêté, est peint à l’acrylique puis protégé d’un vernis polyuréthane. Une seconde vie haute en couleur. Les premiers fauteuils revisités de Bruno furent vendus chez Knoll, placés en vitrine près du portrait géant d’Eero Saarinen à l’occasion des Designer’s Days. Depuis, l’artiste en réalise sur commande et, son stock étant épuisé, en rachète au fur et à mesure. Admirateur de Jean Dubuffet et de Vassily Kandinsky, Bruno Schiepan peint aussi des séries géométriques inspirées de la nature – Paul Cézanne voyait bien des triangles dans les arbres –, parfois déformées au pistolet thermique ou éclairées d’ampoules. Sur le chantier de sa maison du Perche, Bruno découvre du béton cellulaire, il en fera des sculptures d’extérieur, reste à tester un vernis assez résistant. Cet imaginatif en quête constante d’équilibre entre lignes, couleurs, formes et volumes, a même osé découper et peindre des sièges Knoll pour en faire d’immenses mobiles légers et poétiques qui planent dans l’espace tels de grands oiseaux. La surprise comme hymne de vie.
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