Puces: comment la France veut séduire Intel
e 8 septembre, au Salon de l’Automobile de Munich, la chancelière Angela Merkel se jette sur le patron d’Intel, l’Américain Pat Gelsinger. Derrière eux, un taxi électrique autonome orange et noir trône sur le stand du n° 1 mondial des microprocesseurs. Développé en coopération avec le spécialiste allemand de la location Sixt, ce robot-taxi doit entamer des tests dans la capitale bavaroise dès l’année prochaine. Bardé de composants électroniques et d’intelligence artificielle, il préfigure la voiture de demain, autonome et électrique. En 2030, le coût des véhicules proviendra à 20 % des semi-conducteurs, contre 4 % aujourd’hui, prophétise Gelsinger. Une proportion pour l’instant faible, mais déjà à l’origine de grands tourments. Car, entre le ralentissement de la production dû à la pandémie et la forte reprise économique, l’offre ne suit
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