WALID AL-SAHRAOUI LA MORT EN DIRECT
Le chef du groupe État islamique au Grand Sahara avait été désigné cible numéro 1 de l’opération Barkhane. Il était l’auteur de la plupart des attaques dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. On lui imputait la mort de 2 000 à 3 000 civils parmi lesquels les six travailleurs humanitaires français de l’association Acted et leurs deux guides, abattus le 9 août 2020 à Kouré (Niger). Un an et huit jours plus tard, le 17 août 2021, al-Sahraoui était neutralisé. Une traque haute définition.
Ils sont le complément indispensable des opérations aériennes de bombardement : les commandos français envoyés à la recherche d’éléments d’identification des cibles. Après l’élimination d’Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ces soldats sont intervenus de nuit, dans la forêt de Tin Agarof, où s’étaient réfugiés des membres de l’EI au Grand Sahara. Ils ont pu neutraliser plusieurs combattants de l’organisation et saisir du matériel et des armes. Le corps d’al-Sahraoui, chef terroriste, avait disparu. Mais les preuves de sa mort sont convaincantes.
À la place de l’armée malienne, les hommes de Barkhane quadrillent le
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