Un héritage numérique à protéger
En 2003, le programme Mémoire du monde de l’Unesco a publié une charte définissant le patrimoine numérique à protéger, qui constitue . Selon l’organisation, il s’agit de préserver des . Parmi ces ressources, des blogs, images, enregistrements sonores, vidéos, productions d’écrits échangés chaque jour… intéressent également les chercheurs. Ce fonds patrimonial numérique collectif exceptionnel peut , relèvent Carl J. Öhman et David Watson, de l’Oxford Internet Institute, dans leur étude de mai 2019, . Certaines organisations, comme Internet Archive, créée en 1996 en Californie, ou la Bibliothèque nationale de France, procèdent à ce type d’archivage, qui se heurte toutefois à l’obsolescence des supports numériques et des logiciels. L’organisation non gouvernementale Software Heritage, lancée par l’Inria en 2016, s’attache, elle, à collecter les codes sources des logiciels, permettant ainsi de préserver l’accès à des documents anciens. Enfin, reste la question du contrôle. Dans leur étude, Carl J. Öhman et David Watson relaient l’idée que
