le bâtiment parisien se donne pour mission de selon les mots de sa directrice – après Claude d’Anthenaise – et conservatrice Christine Germain-Donnat. D’ailleurs, le compagnon de la Libération et ancien résistant François Sommer, qui fonda le siècle, seul de la capitale construit par Mansart intégralement conservé, et de son voisin l’hôtel XVIII de Mongelas, le musée privé, fort de ses 120000 visiteurs en 2018, compte désormais 1 000 mètres carrés d’espaces où exposer 2 00 œuvres des 5 000 que possède la fondation François Sommer, mais aussi celles d’artistes contemporains exprimant leurs questionnements sur l’avenir de la planète. Nouvel accrochage, nouvelles salles, nouvel étage avec vue sur les toits du Marais, nouvelle perspective côté cour, mais toujours un esprit « maison » et des mises en scène sensibles. Ainsi y parcourt-on le Cabinet de Darwin, la Chambre de la Tique, le Refuge dans les bois, y découvre-t-on des toiles du XVIII , un lampadaire de Janine Janet, des boîtes de conserve estampillées Tof, un diorama aux fonds peints par le jeune artiste François Malingrëy, une bibliothèque-cabane au treillage en plumes de coq et aux livres récupérés chez Emmaüs imaginée par l’Allemand Markus Hansen. Et puis la grotte primitive ornée de tableaux, gravures sur bois, sculptures, mise en scène par Damien Deroubaix, qui ouvre le bal des invités. Le scénographe y a placé 300 figurines lilliputiennes en bronze ou céramique du bassin méditerranéen, vieilles de milliers d’années, de la collection de l’antiquaire Naji Asfar. tandis qu’une reproduction géante en bronze de la Vénus de Hohle Fels, statuette découverte en Allemagne, accueille le visiteur.
NOUVELLE PARURE
Jun 23, 2021
1 minute
You’re reading a preview, subscribe to read more.
Start your free 30 days