Édito - Octobre 2021
N’empêche qu’il faut bien l’admettre : on pensait que le vélo était une affaire du passé, et voilà qu’il redevient, petit siècle dans sa forme actuelle ait dû attendre la fin du XX siècle pour bénéficier d’aménagements spécifiques (les fameuses pistes cyclables urbaines), et soit mis au coeur de l’urbanisme depuis une dizaine d’années. Il faut dire que le vélo électrique y aura bien contribué. Si personne n’était totalement ravi à l’idée d’arriver au boulot trempé comme une soupe après avoir sué comme un malade sur dix kilomètres, les choses sont déjà un peu plus simples avec les “e-bikes”, qui ne protègent certes pas de la pluie mais évitent au moins de transpirer comme un phoque. Seulement, comme vous le verrez dans ce dossier, le prix de ces mêmes vélos, dès lors qu’on exige d’eux une certaine fiabilité, une performance sur la durée, a tendance à s’envoler. Est-il raisonnable de mettre autant dans un vélo électrique que dans un scooter ? Ou plus exactement : n’y a-t-il pas là une petite part de manipulation psychologique de la part des constructeurs ? Une question qui, de notre point de vue, n’est pas encore tranchée...
