22 mai 1961 à Zandvoort
Journaliste à la rubrique auto de L’Equipe de 1960 à 1996, à Sport Auto de 1973 à 1980 et à TF1 de 1993 à 1996.
A Du coup, Cooper, Lotus et BRM s’étaient retrouvés sans autre arme que le modeste moteur Coventry-Climax de Formule 2 pour affronter la Scuderia. Les mêmes difficultés guettaient Porsche, qui, grâce à la nouvelle réglementation, se trouvait en mesure de participer aux grands prix avec ses F2 des années précédentes. Forte d’un moteur plus élaboré, le Dino V6, la Scuderia Ferrari semblait donc promise à faire, 3 et 4 places (excusez du peu, tout de même), derrière la frêle mais, dans les mains expertes de Moss, ô combien efficace Lotus 18. L’heure de la revanche ne tarda cependant pas à sonner pour Ferrari. Le 22 mai 1961, une semaine et un jour après la déroute monégasque, les hommes de la Scuderia prenaient une éclatante revanche sur le circuit de Zandvoort, dans le Grand Prix des Pays-Bas. L’épreuve était programmée le lundi de Pentecôte, les essais étant fixés au samedi et au dimanche. Cela avait permis de laisser un jour de battement supplémentaire aux écuries pour rallier Monaco aux rivages de la mer du Nord.
