ANGÈLE BAS LES MASQUES
Le documentaire intimiste semble être devenu un rite de passage pour les chanteurs. C’est donc sans réelle surprise que l’artiste belge de 25 ans s’est fendue du sien. Filmée sur plusieurs années, elle se raconte, parce que, dit-elle, personne ne pourra le faire mieux qu’elle. La jeune femme, connue pour avoir du mal à lâcher les rênes, baisse le masque. Elle confie avoir été obsédée par son image et par la réussite, et admet : « La vraie Angèle, je l’ai perdue.» Nous voilà donc dans sa tête, à la rencontre d’un père musicien exigeant et d’une mère actrice fantasque, dont les métiers ont pris de la place. «Aux yeux des autres, je ne suis rien, je ne suis que la fille de.» Et puis elle se souvient du succès fulgurant, des médias, de la rencontre pas toujours évidente avec le public, mais aussi du scandale sexuel autour de son frère, Roméo Elvis. « Les gens jubilaient de pouvoir me coincer, moi la féministe qui avait ouvert sa gueule.» Elle revient sur son homosexualité, révélée en une du magazine «Public». «Mon coming out m’a été volé.» Mais il y a surtout les prémices du deuxième album. «Je suis contente des textes. Mais ce sera moins populaire, plus personnel, moins fédérateur », prévient-elle. On connaît déjà « Bruxelles je t’aime», premier
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